mercredi 26 octobre 2011

Des nouvelles (sissi, j'vous jure, ça arrive)

Petit problème de maths : si je continue à raconter les choses avec un retard d'une semaine de plus à chaque fois, quand vais-je finir ce blog, sachant que j'arrive tranquillement au mois de retard, là.

Bref. J'ai pleeein de choses à raconter.

Ma petite escapade à Cass, d'abord. Cass, charmante bourgade, immortalisée dans une oeuvre d'art que ma maman qualifierait de pré-gotliebienne, et que les kiwis ont qualifiée de meilleure peinture de Nouvelle-Zélande. Cass, métropole des Southern Alps, comptant une population permanente de 1 habitant (ce qui simplifie l'organisation de la primaire socialiste, convenons-en). Cass, unique objet de mon ressentiment — pardon, je m'égare. Cass, donc, compte principalement une gare et une field station de l'université. Ce qui nous a permis, le temps d'un week-end, de multiplier sa population par 15.

C'était très sympa. Y'avait donc mon chef, sa chère et tendre et leurs 4 gamines (oui oui, 4. Entre 2 et 8 ans, faut du courage parfois ^^), une collègue à lui, son mari et leurs deux enfants, un autre stagiaire, et deux autres chercheurs "en visite" (d'un labo à l'étranger). Plus des gens qui passaient parfois et dont je n'ai pas retenu le titre exact. Les groupes de rando se sont faits assez rapidement : les deux familles d'un côté, les jeunes de l'autre. Sauf moi, qui ai préféré aller marcher avec les gamins, parce que comme ça j'étais sûre de ne pas être le boulet du groupe. Du coup, j'me suis fait une copine à vie, qui s'appelle Mathilda et qui a 8 ans. C'est la fille de mon chef, on a causé vocabulaire anglais, voyages dans le monde, difficulté d'avoir des frères et soeurs, élégance et chaussettes. Mon chef a été épaté par mes talents avec les gamins, en me disant que j'avais l'air d'avoir le fluide. J'ai hésité à répondre que c'était pareil avec les chats, puis j'me suis dit que c'était pas diplomate et j'ai simplement dit que comme j'avais pas peur d'avoir l'air ridicule, ça simplifie les relations avec les moutards.

En revanche, Cass, c'est le bout du monde. Pas de téléphone, pas d'internet, c'est tout juste si on a l'électricité. Du coup, pour voir le match France Angleterre, il a fallu aller au pub, c'était rigolo. Y'avait 3 pelés et un tondu, plus un troupeau de francophones au milieu, accompagnés par un allemand et un britannique. Et j'ai même vu un vrai jukebox pour la première fois de ma vie. Awesome, comme ils disent !

Côté balades et j'en-prends-plein-les-mirettes, on a été servis. On est partis de Christchurch sous une pluie battante, qui s'est transformée en neige à mesure qu'on montait dans la montagne, et finalement le temps s'est levé et a été splendide. Vous aurez peut-être des photos bientôt si j'suis pas trop flemmarde, on verra.

Bref. C'était super cool, le seul instant où on a fait de la mécanique des fluides, c'est en écrivant l'équation de Navier-Stokes au tableau blanc de la station en arrivant, et j'ai choppé une grosse crève qui m'a claquée pendant une semaine ensuite (mais j'ai échappé à la varicelle des deux dernières de mon chef : ouf !). Heureusement, j'étais à peu près rétablie le week-end d'après pour la collection de barbecues auxquels j'étais invitée (mais je n'ai pas pu honorer toutes les invitations quand même, parce que dans la vie il faut dormir parfois)

Voilà, sinon, l'été arrive. Le week-end dernier était un long week-end, puisqu'ici le 1er mai est systématiquement le troisième lundi d'octobre. Du coup, j'en ai profité pour faire du shopping pour renouveler ma garde-robe : en effet, je pensais avoir emporté des chaussettes mais il s'avère que ce sont des passoires, et j'ai un pantalon qui me donne des sueurs froides à l'idée de me retrouver cul nu chaque fois que je m'accroupis en le portant. Et au passage, comme c'était les soldes, j'me suis offert une jupe, na. D'ailleurs, je crois que je vais refaire l'intégralité de ma garde-robe en Nouvelle-Zélande : ma taille n'est pas systématiquement la plus grande de la gamme, et les prix sont plus qu'amicaux. Il ne reste plus qu'à trouver un moyen de ne pas dépenser l'économie sur le prix pour le transport retour, et tout sera parfait.*soupir*.

Le dimanche soir, j'ai rangé au vestiaire mon antipathie pour le sport et j'suis allée voir la finale de rugby sur écran géant à Christchurch. C'était un superbe match, dans lequel j'ai vécu le moment de solitude le plus intense de ma vie : un "Wooooooohoooooo !" crié avec les bras en l'air quand la France a marqué un essai, au milieu d'un public de Kiwis.

Je suis aussi allée faire un tour à la plage avec Mel et un copain à elle, qui voulaient aller faire du surf. Il est possible que j'me lance un jour pour essayer, mais pas cette fois : on avait 20 minutes devant nous (Mel avait un avion à prendre dans l'après midi), soit exactement le temps de prendre un bain de soleil sans écran total et sans coup de soleil.

Et comme certains le savent déjà, dans tout ça, mon anglais s'améliore. Pour preuve, je suis capable de jouer au Pictionnary, et je commence même à comprendre les blagues cochonnes !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour les nouvelles... Bisous

Anonyme a dit…

Coco!!