dimanche 4 septembre 2011

Arrivée : boires et déboires

Bonjour à tous !

Ce message est écrit à environ 10 000m d'altitude, le long de la dernière étape de mon périple vers le pays des kiwis (à savoir, un Sydney-Christchurch dans un avion de la Qantas cosy tout plein !)

Dans l'ensemble, jusqu'à présent, le voyage s'est excellement bien passé :
- British Airways propose en classe économique des sièges offrant environ 7cm de plus dans toutes les directions que ceux d'Air France, et les gabarits de mon genre apprécient vraiment ce surplus de confort. Du coup, j'ai pu dormir (presque) confortablement en posant mes pieds sur la base des accoudoirs des voisins de devant, et je n'ai eu mal ni aux jambes ni au dos.
- J'ai voyagé de Londres à Sydney à côté de deux charmantes dames, l'une d'une soixantaine d'années qui allait voir son petit fils nouveau-né à Nouméa (c'était son premier grand voyage en avion et elle ne parlait pas un mot d'anglais ! Mais comme elle disait, ses petits enfants lui font vraiment faire n'importe quoi !), l'autre d'une trentaine d'années qui allait voir une amie à Cairns (Australie) pour passer 15 jours de vacances.
- Excepté le jus d'orange au goût de médicament accompagné d'un croissant aux amandes au goût de fromage qu'on m'a servi entre Bangkok et Sydney, les plateaux repas étaient super bons. Et comme d'habitude sur les longs-courriers, j'ai passé mon temps à manger, dormir et marcher (et parfois m'endormir devant des films)
- Cette fois, j'ai conservé des jambes fines et sveltes de gazelle (grâce à mes chaussettes de contention under-glamour et à mes déambulations régulières dans la cabine). Corollaire, comme j'ai bu des litres d'eau à cause de la chaleur, j'ai passé mon temps à faire pipi (mais des 2 maux, c'était clairement le moindre. Et puis amis du glamour, fuyez si j'vous embête ! :P)

Bon, évidemment, y'a toujours quelques bémols :
- A l'aéroport de Londres, ils font des économies à la fois sur les affichages et sur les hauts-parleurs. Résultat, on n'a que peu d'information écrite, et on comprend absolument rien quand ils causent dans le micro. Mais bon, grâce à mes supers talents de baroudeuse, je devinais plus ou moins en fonction du contexte ce qu'ils devaient dire, et je m'en suis bien sortie
- A l'aéroport de Bangkok, outre la climatisation peu homogène (on passe de zones à 26/28 à des zones à 20/21 en 3 pas) et la taille absolument démente couplée à l'absence de tapis roulants, le seul endroit où j'aurais pu prendre une douche n'a pas pu accepter mon paiement par mastercard. C'était bien la peine d'aller faire les yeux doux à la banque, tiens ! Bon, là non plus, ça n'a pas été trop grave, j'ai squatté 10 minutes les toilettes handicapé pour faire une toilette de chat, et j'en suis sortie (presque) fraîche comme une rose, et parée pour le Bangkok-Sydney.
- A Sydney (miam le lever de soleil sur Sydney à l'atterrissage !), j'avais 1h10 de correspondance pile poil. Du coup, j'ai un peu couru, et je n'ai pas eu le temps de partir en quête de la douche qui me faisait fantasmer depuis Londres. Là aussi, je me suis rabattue sur une toilette de chat (très très) rapide dans les toilettes, où j'ai croisé une charmante néo-zélandaise qui faisait la même chose, puisqu'elle prenait ensuite le même avion que moi. On a gentiment devisé de choses et d'autres, et j'ai appris que si mon anglais sonne clairement français, il est quand même très correct, surtout en tenant compte de la fatigue de 24h de vol. Du coup, j'étais contente :)


Suite après atterrissage, sur le plancher des vaches :

Bon, le conseil de ma maman (à savoir "quand tu as N escales, prends N+1 tenues de rechange sur toi, pour pouvoir prendre une douche après chaque atterrissage même au cas où tes bagages se perdent en route") était parfaitement judicieux : tandis que je courais de mon avion en provenance de Bangkok vers mon avion à destination de Christchurch dans l'aéroport de Sydney, mes bagages, eux, ne se pressaient pas. Donc ils ont raté l'avion. Donc ils ne m'attendaient pas sur le tapis à l'arrivée. Donc j'ai dû sortir mon plus bel anglais (mâtiné de 30h de fatigue, hein) au comptoir pour me faire expliquer les démarches à suivre. Moralité : je dois repasser les chercher cet après midi ou demain matin.

Sinon, dans la catégorie des trucs rigolos, mon visa n'était pas dans l'ordinateur des services de l'immigration, donc je me suis félicitée d'avoir apporté avec moi touuuus les papiers relatifs à mon visa électronique. Et j'étais très fière d'avoir imprimé la cover letter (lettre de recommandation) de la fac pour mon stage, parce que ça les a bien aidé à comprendre ce dont il retournait.

En revanche, le taxi du Airport Pickup Service de la fac m'attendait bien à la sortie, et il m'a conduit jusqu'à mon nouveau chez moi sans souci. (Le détail rigolo, c'est qu'il m'a proposé de monter devant. J'ai accepté, et me suis dirigée vers la porte avant droite de la voiture... pour tomber sur un volant. Eeet oui, en Nouvelle-Zélande on conduit à droite ! )

Sinon, mon chez moi est sympathique et propret, mais je vous en parlerait plus tard parce que pour l'instant, j'ai pas de moyen de brancher mes appareils (l'adaptateur que j'ai acheté 3 sous... n'adapte pas les prises NZ :( )

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